Ce qui veut dire que des mouvements de masse, et en premier lieu la guerre moderne, représentent une forme de comportement humain particulièrement accessible aux appareils enregistreurs. C’est de cet intérêt tout privé que joue l’industrie cinématographique pour corrompre l’intérêt originel justifié des masses pour le film. Nous savons que les oeuvres d’art les plus anciennes s’élaborèrent au service d’un rituel d’abord magique, puis religieux. Ce témoignage, reposant sur la matérialité, se voit remis en question par la reproduction, d’où toute matérialité s’est retirée. Les extravagances et les crudités de l’art, qui se produisent ainsi particulièrement dans les soi-disant époques décadentes, surgissent en réalité de son foyer créateur le plus riche. Devant elle, il peut s’abandonner à ses associations. Mais sitôt que la figure humaine tend à disparaître de la photographie, la valeur d’exposition s’y affirme comme supérieure à la valeur rituelle. Le disque compact que j'écoute et qui reproduit une performance de musiciens en studio, la bobine qui tourne dans l'obscure salle de cinéma où je me trouve, ne sont-ils pas les copies d'un original? Au lieu de canaliser des cours d’eau, elle remplit ses tranchées de flots humains. Ces deux pôles sont sa valeur rituelle et sa valeur d’exposition. La réception tactile s’effectue moins par la voie de l’attention que par celle de l’habitude. L’hilarité collective représente l’explosion prématurée et salutaire de pareilles psychoses collectives. II s’agit avant tout de l’éclairage dont l’installation oblige à filmer un événement qui, sur l’écran, se déroulera en une scène rapide et unique, en une suite de prises de vues distinctes qui peuvent parfois se prolonger des heures durant au studio. La décadence de la sculpture à l’époque des oeuvres d’art montables apparaît comme inévitable. L’humanité, qui jadis avec Homère avait été objet de contemplation pour les dieux olympiens, l’est maintenant devenue pour elle-même. 94-96). Ainsi, la réplique fut pratiquée par les élèves dans l’apprentissage de l’art, par les maîtres pour la diffusion de leurs œuvres, enfin par des tiers par amour du gain. À l'ère de la reproductibilité, l'œuvre d'art semble perdre cette singularité, elle est désacralisée. Au lieu d’ensemencer la terre du haut de ses avions, elle y sème l’incendie. Aussi ces oeuvres devaient-elles être faites pour l’éternité. Elle n’est plus que fonctionnelle, elle peut varier d’un cas à l’autre. Mais il y a également possibilité de reproduction avec la photographie ou le cinéma. Par contre, la masse, de par sa distraction même, recueille l’oeuvre d’art dans son sein, elle lui transmet son rythme de vie, elle l’embrasse de ses flots. Ces deux procès mènent à un puissant bouleversement de la chose transmise, bouleversement de la tradition qui n’est que le revers de la crise et du renouvellement actuel de l’humanité. En d’autres termes : la seconde technique naquit dans le jeu. Le film sert à exercer l’homme à la perception et à la réaction déterminées par la pratique d’un équipement technique dont le rôle dans sa vie ne cesse de croître en importance. Mais que dire alors de certains formats contemporains, des medium qui supportent l'expression artistique? Au reste, l’on reconstitue aisément des cas encore plus paradoxaux. De l’émergence des premières créatrices à l’épanouissement des [5] Alexandre Arnoux de son côté achevant une fantaisie sur le film muet, va même jusqu’à demander : En somme, tous les termes hasardeux que nous venons d’employer ne définissent-ils pas la prière ? Il ne s’agit donc pas d’une critique mais d’une description. Si l’on se rend compte des dangereuses tensions que la technique rationnelle a engendrées au sein de l’économie capitaliste devenue depuis longtemps irrationnelle, on reconnaîtra par ailleurs que cette même technique a créé, contre certaines psychoses collectives, des moyens d’immunisation, à savoir certains films. Volée, elle est perdue à jamais, quand bien même on en garderait une reproduction. Et au fond il y a une transcendance aussi même en matière d’espoir politique ("Images malgré tout" et "Survivance des lucioles" - très beau texte à propos du désespoir de Pasolini entre autre en miroir de la mort de Benjamin, pourrait-il venir soudain à l’esprit à lire votre présentation), comme lorsqu’il se retourne sur les chemins de Foucault, a contrario de l’analyse structurale de l’institution, sur les singularités de l’hystérie et sur l’hypnose. Par exemple, un cri peut donner lieu à divers enregistrements. Aussi, les manifestations dadaïstes assurèrent-elles une distraction fort véhémente en faisant de l’oeuvre d’art le centre d’un scandale. Jamais auparavant les oeuvres d’art ne furent à un tel degré mécaniquement reproductibles. C’est apparemment là le parachèvement de l’art pour l’art. Avec les différentes méthodes de reproduction de l’oeuvre d’art, son caractère d’exposabilité s’est accru dans de telles proportions que le déplacement quantitatif entre les deux pôles se renverse, comme aux âges préhistoriques, en transformation qualitative de son essence. Elles ne sont que progressivement surmontées par l’habitude d’une optique approximativement tactile. Atteinte aux droits d'auteur C'est sur cette reproductibilité même qu'était basée l'apprentissage de l'art. La guerre, et rien que la guerre permet de fixer un but aux mouvements de masses les plus vastes, en conservant les conditions de propriété. On le voit, c’est au fond toujours la vieille plainte que les masses ne cherchent qu’à se distraire, alors que l’art exige le recueillement. Ce manifeste a l’avantage de la netteté. La réception des œuvres d'art oscille entre une accentuation de leur valeur cultuelle ou de leur valeur d’exposition. Avant tout, elle lui permet de venir s’offrir à la perception soit sous forme de photographie, soit sous forme de disque. Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours. Découpage dont chaque partie intégrante est la reproduction d’une scène qui n’est oeuvre d’art ni par elle-même ni par la photographie. D’où l’aveuglement obstiné qui caractérise les premières théories cinématographiques. L’art de la préhistoire met ses notations plastiques au service de certaines pratiques, les pratiques magiques - qu’il s’agisse de tailler la figure d’un ancêtre (cet acte étant en soi-même magique) ; d’indiquer le mode d’exécution de ces pratiques (la statue étant dans une attitude rituelle) ; ou enfin, de fournir un objet de contemplation magique (la contemplation de la statue s’effectuait selon les exigences d’une société à technique encore confondue avec le rituel). Photographier un tableau est un mode de reproduction ; photographier un événement fictif dans un studio en est un autre. On goûte sans critiquer le conventionnel - on critique avec dégoût le véritablement nouveau. Durant des siècles, les conditions déterminantes de la vie littéraire affrontaient un petit nombre d’écrivains à des milliers de lecteurs. La reproduction mécanisée du son fut amorcée à la fin du siècle dernier. Et comme, pour l’individu isolé, la tentation subsiste toujours de se soustraire à de pareilles tâches, l’art saura s’attaquer aux plus difficiles et aux plus importantes toutes les fois qu’il pourra mobiliser des masses. Elle la trouve dans la guerre, qui par ses destructions vient prouver que la société n’était pas mûre pour faire de la technique son organe, que la technique n’était pas assez développée pour juguler les forces sociales élémentaires. Car : la masse revendique que le monde lui soit rendu plus accessible avec autant de passion qu’elle prétend à déprécier l’unicité de tout phénomène en accueillant sa reproduction multiple. Caractère de ce qui est singulier, unique. Cependant, elle ne cesse de s’en différencier, de tenter d’y échapper. Mais la reproduction technique de l'oeuvre d'art, c'est-à-dire sa reproduction en série, est un évènement totalement inédit. Or, les difficultés que la photographie avait suscitées à l’esthétique traditionnelle n’étaient que jeux d’enfant au regard de celles que lui préparait le film. Apologie de crimes contre l'humanité Les images mouvantes se substituent à mes propres pensées. Dans les nouveaux champs ouverts par le film, il avait été le premier à s’installer. Ainsi le regard est-il progressivement porté de la production à son producteur, de l'oeuvre concrête à l'intention de l'artiste. Ajoutons que, dans tout comportement progressiste, le plaisir émotionnel et spectaculaire se confond immédiatement et intimement avec l’attitude de l’expert. Le sujet : l'oeuvre d'art est-elle reproductible ? Et, si peu que cette circonstance puisse se prêter à des conclusions quant au rôle social de la peinture, elle n’en représente pas moins une lourde entrave à un moment où le tableau, dans les conditions en quelque sorte contraires à sa nature, se voit directement confronté avec les masses. L’élan que l’homme de l’âge de la pierre dessine sur les murs de sa grotte est un instrument de magie, qu’il n’expose que par hasard à la vue d’autrui ; l’important serait tout au plus que les esprits voient cette image. Au moyen de la distraction qu’il est à même de nous offrir, l’art établit à notre insu jusqu’à quel point de nouvelles taches de la perception sont devenues solubles. Le geste de saisir le briquet ou la cuiller nous est-il aussi conscient que familier, nous ne savons néanmoins rien de ce qui se passe alors entre la main et le métal, sans parler même des fluctuations dont ce processus inconnu peut être susceptible en raison de nos diverses dispositions psychiques. Il est du principe de l’œuvre d’art d’avoir toujours été reproductible. À ses yeux, l’esthétique de la guerre contemporaine se présente de la manière suivante. Le film est donc l’oeuvre d’art la plus perfectible, et cette perfectibilité procède directement de son renoncement radical à toute valeur d’éternité. Ce phénomène est particulièrement tangible dans les grands films historiques. L’œuvre d’art moderne à l’orée du XXe siècle est inhérente au changement. L'oeuvre d'art est-elle reproductible ? Mais il y affirme déjà ses revendications. L’œuvre d’art est d’abord liée au culte et possède une aura. Au reste, le chômage l’interdit également, qui exclut de grandes masses de la production dans le processus de laquelle elles trouveraient surtout un droit à se voir reproduites. Un cliché photographique, par exemple, permet le tirage de quantité d’épreuves : en demander l’épreuve authentique serait absurde. C’est une persistance en amont, une mémoire vitale, irréductible, organique, en millième de ton, en rien divine. L’essai de Walter Benjamin L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproduction mécanisée est l’un des textes les plus célèbres de la littérature photographique allemande de l’entre-deux-guerres. La façon dont le mode de perception s’élabore (le médium dans lequel elle s’accomplit) n’est pas seulement déterminée par la nature humaine, mais par les circonstances historiques. Dans l'art classique, où l'œuvre est détournée de toute utilité, dans laquelle l'art est sa propre fin, l'opposition est nette entre œuvre d'art et les 29 Pages • 1602 Vues. Bonjour, je suis en terminale et j'ai ma première dissert de philo à faire. Avec le public disparaît l’aura qui environne l’interprète et avec celui de l’interprète l’aura de son personnage. La fin du siècle dernier vit se produire un changement. L’image du peintre est totale, celle du cameraman faite de fragments multiples coordonnés selon une loi nouvelle. L'œuvre d'art est souvent perçue comme une œuvre unique qui aurait une « aura » singulière. Aussi le même public qui réagit dans un esprit progressiste devant un film burlesque, doit-il nécessairement réagir dans un esprit rétrograde en face de n’importe quelle production du surréalisme. Or, la seconde technique est à peine assurée de ses premières acquisitions révolutionnaires, que déjà les instances vitales de l’individu, réprimées du fait de la première technique l’amour et la mort aspirent à s’imposer avec une nouvelle vigueur. Du point de vue technique, il se présenterait ainsi : seule la guerre permet de mobiliser la totalité des moyens techniques de l’époque actuelle en maintenant les conditions de propriété. Ce livre est signalé comme « ouvrage reçu ». À cette fin, elle a mis en branle un puissant appareil publicitaire : elle a tiré parti de la carrière et de la vie amoureuse des stars, elle a organisé des plébiscites et des concours de beauté. La singularité de la prise de vues au studio tient à ce que l’appareil se substitue au public. Un certain nombre d’interprètes des films soviétiques ne sont point des acteurs au sens occidental du mot, mais des hommes jouant leur propre rôle - tout premièrement leur rôle dans le processus du travail. Les directives que donnent à l’amateur d’images les légendes bientôt se feront plus précises et plus impératives dans le film, où l’interprétation de chaque image est déterminée par la succession de toutes les précédentes. Il est également connu en français sous un titre un peu différent : L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. [4] Séverin-Mars écrit : Quel art eut un rêve plus hautain, plus poétique à la fois et plus réel. Auquel Didi-Huberman a dédié sa thèse "L’image survivante" (dirigée par Derrida et publiée chez Minuit, comme majoritairement les oeuvres de ce théoricien et anthropologue de l’art et de l’essai sur l’art (dont la pensée contemporaine à ce jour sur l’art l’histoire et la critique d’art pourrait bien être principale) — ? Sa création n’est nullement tout d’une pièce ; elle se compose de nombreuses créations distinctes. Soit une classe d'objets, de phénomènes. Dès 1932, Arnheim considère comme dernier progrès du film de n’y tenir l’acteur que pour un accessoire choisi en raison de ses caractéristiques... et que l’on intercale au bon endroit [9]. Les Grecs Ce qui, à la lumière de nouvelles bandes de Disney, apparaît nettement, se trouvait déjà annoncé dans maintes bandes plus anciennes : faire accepter de gaieté de coeur la brutalité et la violence comme des caprices du sort. À cela se rattache étroitement autre chose. Un buste, que l’on peut envoyer à tel ou tel endroit, est plus susceptible d’être exposé qu’une statue de dieu qui a sa place fixée dans l’enceinte du temple. Mais la technique du film prévient cet arrêt : elle prépare le renversement dialectique. C’est ce qui constitue le choc traumatisant du film qui, comme tout traumatisme, demande à être amorti par une attention soutenue. Bien plus : ce n’est que lorsque nous surmontons certaines tâches dans la distraction que nous sommes sûrs de les résoudre par l’habitude. Au reste, les rapports les plus étroits existent entre ces deux formes de l’inconscient, car les multiples aspects que l’appareil enregistreur peut dérober à la réalité se trouvent pour une grande part exclusivement en dehors du spectre normal de la perception sensorielle. Il est vrai que l’épreuve de test soutenue par un interprète de l’écran est d’un ordre tout à fait unique. S’il est vrai que cela ne vaut pas exclusivement pour l’oeuvre d’art, mais aussi pour un paysage qu’un film déroule devant le spectateur, ce processus atteint l’objet d’art - en cela bien plus vulnérable que l’objet de la nature - en son centre même : son authenticité. Cela débuta avec les boîtes aux lettres que la presse quotidienne ouvrit à ses lecteurs - si bien que, de nos jours, il n’y a guère de travailleur européen qui ne se trouve à même de publier quelque part ses observations personnelles sur le travail sous forme de reportage ou n’importe quoi de cet ordre. Le film offre l’exemple d’une forme d’art dont le caractère est pour la première fois intégralement déterminé par sa reproductibilité. Son histoire est plus ancienne que celle de n’importe quel art, et il est utile de tenir compte toujours de son genre d’influence quand on veut comprendre le rapport des masses avec l’art. L'œuvre d'art est-elle foncièrement indicible, serait-elle reproductible seulement par la photographie ? En fait, le processus d’association de celui qui contemple ces images est aussitôt interrompu par leurs transformations. Mais celle-ci ne cède pas le terrain sans résister. Il est évident que l’apothéose de la guerre par l’état totalitaire ne se sert pas de pareils arguments, et cependant il sera profitable d’y jeter un coup d’oeil. Ce point, c’est la guerre moderne. Le magicien maintient la distance naturelle entre le patient et lui ou, plus exactement, s’il ne la diminue - par l’imposition des mains - que très peu, il l’augmente - par son autorité - de beaucoup. Source du texte : http://hypermedia.univ-paris8.fr/. C’est là un lieu commun. 28 février : Quelle place pour les paysans résistants à l’heure du Salon de l’Agriculture ? Tout d’abord, la reproduction mécanisée s’affirme avec plus d’indépendance par rapport à l’original que la reproduction manuelle. Par contre, le besoin humain de se loger demeure constant. merci beaucoup pour la mise en ligne de cette traduction ! Le premier acte serait l’exécution d’un test, mais non le second. Avec raison, on a dit qu’il les photographiait comme le lieu d’un crime. Ce sursaut n’est-il pas réalisé à souhait, le metteur en scène peut recourir à quelque expédient : profiter d’une présence occasionnelle de l’interprète au studio pour faire éclater un coup de feu. Parmi ceux-ci, Duhamel s’est exprimé de la manière la plus radicale. Un film achevé n’est rien moins qu’une création d’un seul jet ; il se compose d’une succession d’images parmi lesquelles le monteur fait son choix - images qui de la première à la dernière prise de vue avaient été à volonté retouchables. L’oeuvre d’art acquit une qualité traumatique. Elle n’a pas d’utilité pratique, mais des qualités esthétiques. Par le film est devenue décisive une qualité que les Grecs n’eussent sans doute admise qu’en dernier lieu ou comme la plus négligeable de l’art : la perfectibilité de l’oeuvre d’art. De l'originalité nous passons à l'origine, à la genèse de l'oeuvre qui se démarque: c'est donc sur la poiesis que se porte notre intérêt. En Europe occidentale, l’exploitation du film par le capital cinématographique interdit à l’homme de faire valoir son droit à se montrer dans ce rôle. L’original, en regard de la reproduction manuelle, dont il faisait aisément apparaître le produit comme faux, conservait toute son autorité ; or, cette situation privilégiée change en regard de la reproduction mécanisée. La dispute qui s’ouvrit, au cours du XIXe siècle, entre la peinture et la photographie, quant à la valeur artistique de leurs productions respectives, apparaît de nos jours confuse et dépassée. Il est du principe de l’oeuvre d’art d’avoir toujours été reproductible. Mais que dire alors de certains formats contemporains, des medium qui supportent l'expression artistique? Et pour autant, je n'ai pas l'impression d'avoir accès à la forme appauvrie d'une oeuvre artistique qui figurerait quelque part parfaite et intacte en deçà de la chaîne où je me situe. - sans s’être préalablement demandé si l’invention même de la photographie n’avait pas, du tout au tout, renversé le caractère fondamental de l’art - les théoriciens du cinéma à leur tour s’attaquèrent à cette question prématurée. Duhamel, qui déteste le film, mais non sans avoir saisi quelques éléments de sa structure, commente ainsi cette circonstance : Je ne peux déjà plus penser ce que je veux. C’est ici que se situe la figure historique de Chaplin. En exil non seulement de la scène, mais encore d’eux-mêmes. Le film s’avère ainsi l’objet actuellement le plus important de cette science de la perception que les Grecs avaient nommée l’esthétique. Le problème n'est peut-être plus en ce sens la reproduction de l'oeuvre, mais bien la reproduction de l'idée qui préside à l'oeuvre, la reproduction en somme de la démarche sous l'ascendance de laquelle est placée l'oeuvre. Or, ce mode de réception, élaboré au contact de l’architecture, a dans certaines circonstances acquis une valeur canonique. Pour le film, il importe bien moins que l’interprète représente quelqu’un d’autre aux yeux du public que lui-même devant l’appareil. En multipliant sa reproduction, elle met à la place de son unique existence son existence en série et, en permettant à la reproduction de s’offrir en n’importe quelle situation au spectateur ou à l’auditeur, elle actualise la chose reproduite. (en outre voir le lien actif proposé à la fin de ce commentaire). Nous proposons au lecteur de (re)découvrir les œuvres et la carrière d’une sélection d’artistes, envisagées sous le prisme de la question des femmes dans la création en verre.
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l'oeuvre d'art est elle reproductible 2021