Le scénario de Greifer est donc dans la moyenne : il ne se passe en fait pas grand-chose pendant la première demi-heure et c'est le quart d'heure final qui justifie l'intrigue. Le village est supposé être en Lituanie pour Nadia (de son vrai nom, Nadia Gray devenue française en 1964), mais il y a très peu d’extérieurs car les scènes du village et même la plage sont du studio ! Numéro 2 ne s'est pas encore servi du Général pour implanter ce qu'il veut au sein des étudiants mais il va bientôt le faire : en délivrant des « cours » sur ce qu'il voudra, Numéro 2 pourra contrôler l'avenir du monde qu'est la jeunesse d'aujourd'hui. (Alerte jaune !) La série s'attaque à toutes les tares de notre monde : le collectivisme outrancier de la société qui ne veut voir en nous, ses sujets, que de simples unités, déniant l'individualité propre à chaque homme, mais aussi les systèmes politiques, l'éducation, les lavages de cerveaux, la défiance envers l'autre, les clivages dominants/dominés, la désinformation, l'importance accrue des machines… et ainsi se montre très visionnaire, ayant prédit notre monde contemporain (y compris la révolution Internet). Tout se noie dans le collectif. B. et C. En effet, on tente une expérience pour la première fois chez l'homme et elle se révèle assez inhumaine : tentative de possession de l'esprit de quelqu'un que ce soit par les rêves ou par la création d'un sentiment amoureux non naturel. Deuxième et dernière fois où Numéro 6 porte une moustache ! Numéro 2 se sert de l'amour que porte la femme du professeur à son mari pour donner une bonne image publique de son projet, et contrôle tout ce que note le professeur : les gens l'aiment bien, ils croient tout ce qu'il dit, c'est l'image qu'il donne qui est importante. (Bah oui, les plans "éloignés" ici, ne le sont pas assez ! Pour une des rares fois de la série, nous avons une femme sincère et qui ne trahit pas Numéro 6. La scène du conseil est encore plus vitriolée : Le conseil, allégorie des parlements démocratiques, est représentée par des pantins lobotomisés à la botte du gouvernant (ce qui provoque l'ire de Numéro 6, décidément le seul à voir clair dans ce Village de fous) qui se charge de tout. On l'ignore… Le Numéro 2 de l'épisode n'apparaît qu'après 36 minutes ! Bien que Numéro 2 soupçonne légitimement Numéro 12 d'être le chef de la conspiration, il veut en avoir le cœur net et pour cela va demander la réponse à celui qui sait tout : le Général lui-même ! Il est manipulé de bout en bout sans espoir de soulèvement, à part la tentative d'évasion en bateau vite avortée (la doublure de McGoohan est visible sur ce passage). Voilà, la série est finie mais elle continue de nous interroger : Et nous, qui sommes-nous ? On voit un 'jeunot' qui hurle quelques mots, ça énerve/excite les gars en blanc (etc), c'est bien gentil tout ça mais répété pendant 20 minutes ça a tendance à saoûler... bref, un dénouement qui n'en est pas un. Il est tout simplement grandiose ! Les informations circulent à la vitesse de l'éclair et sont publiées sans avoir été vérifiées. Elle commence par l'allocution du Juge, qui prolonge la voie engagée par Il était une fois : il est lui aussi le symbole du Village et de la société, qui va juger ses propres concitoyens : il se donne le droit de juger alors que nous ne devrions avoir aucun compte à lui rendre, mais comme toujours, la loi du plus fort l'emporte ! Le jeu de la course-poursuite est peu intéressant et fait office de remplissage car son utilité est peu importante pour l'histoire. Contrastant avec son titre (Vivre en harmonie), cet épisode est le plus noir de toute la série (Le dénouement étant ambigu et à part), d'une force percutante, surprenant par sa fin terriblement cruelle et implacable, bien davantage que les chutes du Retour ou de Liberté pour tous. Il a aussi joué dans Caméra meurtre (saison 5) où, en Stewart Kirby, il parodiait Alec Guinness en changeant 11 fois de rôle en 50 minutes ! Échec et mat marquait sa dernière défaite mais maintenant, fort de l'expérience acquise et des leçons de ses erreurs, il va enchaîner les victoires sur les dirigeants du Village, faisant échouer tous leurs plans, à défaut de pouvoir s'évader pour le moment. Comme quoi, les séries télé peuvent être très éducatives ! L'horloger a subi comme une sorte de lavage de cerveau qui le mène à préparer ce complot. Par contre, côté direction d'acteurs, le réalisateur n'a rien à envier à Don Chaffey. Pas vraiment surprenante mais qui fait quand même son effet. Coup de sonnette, apparition de la belle Janet. Patrick McGoohan est égal à lui-même : excellent. Il ne se force pas trop alors que dans les épisodes de Chapeau Melon ou de Département S , il marquait profondément l'écran de sa présence. Et compte une vingtaine d'apparitions dans des séries anglaises comme Sergeant Cork, Emergency Ward 10, Les Professionnels, Le Retour de Sherlock Holmes etc. Grâce à l'histoire, en tension grandissante, de Roger Woddis. Il n'est donc pas étonnant si ce sont ses rôles les plus fameux. Entre ces deux scènes, nous avons vu un Numéro 6 comme on l'aime : qui ne se laisse pas faire. Numéro 2 veut soutirer une information à « l'élève », écho du secret véritable de Numéro 6 et ce dernier refuse de le lui dire. Des élections ont lieu au Village pour élire le nouveau Numéro Deux. Un épisode original où le Numéro six prend du galon en s’immisçant judicieusement dans une guerre de succession entre numéros deux. Encore une fois, plusieurs interprétations possibles : Numéro 6, n'ayant jamais voulu diriger son ancienne prison, prononçait peut-être un discours qui, comme ceux de Liberté pour tous et J'ai changé d'avis, serait une ode à la liberté de soi-même ou bien une attaque contre le Village ce que ne peut accepter le tribunal. Va-t-il enfin sortir du Village ? Ce qui explique qu'il avance l'expérience d'une semaine malgré les grands périls possibles (dont le moindre n'est pas la mort de Numéro 6 ce qui serait catastrophique). Quelle est l'utilité de faire des flashes d'épisodes ? Ou bien on a droit à une position de début de partie, puis une position de milieu de partie… puis on revient à une position de début ! À son réveil, Numéro 6 trouve la force de grimper de hautes falaises en guise de petit-déjeuner, un surhomme décidément ! Là, il commence très tôt sa carrière au théâtre, d'abord au Birmingham Repertory Theatre puis à la Royal Shakespeare Company où il commence à jouer le répertoire classique (Hamlet, La Tempête…) qu'il n'abandonnera plus. Il fait démarrer le compte à rebours de la fusée pour détourner l'attention et avec l'aide du Majordome, maîtrise les gardes et libère Numéro 2 et Numéro 48. La vie, l'avenir de notre monde se joue grâce à des décisions soigneusement pesées, d'actions plus ou moins mûrement réfléchies. La musique est excellente : notamment le thème en notes répétées aux cuivres, brut et cassant lors des scènes « dures » comme la procession. Et nous, sommes-nous condamnés à n'être, au mieux, que des « esclaves savants » ? Le discours de Numéro 2 est une véritable ode (explicite cette fois !) Regardez un film en ligne ou regardez les meilleures vidéos HD 1080p gratuites sur votre ordinateur de bureau, ordinateur portable, bloc-notes, onglet, iPhone, iPad, Mac Pro et plus Mais McGoohan ne fera la démonstration de tout son talent que dans les derniers épisodes, il a quand même fait des progrès ! Numéro 6 manque de périr pas moins de 10 fois des jeux mortels de Sonia ! essaie t'extirper au numéro six, transformé en cobaye sous l'effet d'une drogue, ses secrets sous forme de rêves contrôlés, mais les manipulateurs deviennent finalement les manipulés ! En VO, chaque numéro 2 participe au court dialogue après le générique, alors que c'est toujours la même voix en VF. Sans oublier une succession de trouvailles remarquables : toute la scène du lynchage est filmée en tourbillons du point de vue de Kathy, les gros plans brusques sur Numéro 6 à la fin de la fusillade, le champ/contrechamp lors de la confrontation Kathy-le Kid qui privilégie le comportement des personnages à l'action elle-même. Eh bien, on aura mieux dans les autres épisodes qu'il réalisera ! On attend donc impatiemment la suite tandis que Numéro 2 surveille l'expérience… Réveil du héros à Londres. L'apparence est impeccable et l'incroyable conclusion du combat, sinistre et inattendue, nous tient en haleine. Remarquons l'adresse des répliques : ils accusent Numéro 6 d'être antisocial, provocateur et incivil… ce qui est tout à fait exact ! En VO, chaque numéro 2 participe au court dialogue après le générique, alors que c'est toujours la même voix en VF. Surtout quand le Juge dit qu'Harmony est une ville agréable, écho direct à la citation de Numéro 2 : Le Village est un endroit merveilleux. Premières diffusions. L'épisode pourrait s'arrêter là, de manière optimiste, Numéro 6 semble être vainqueur de ses épreuves et rentre chez lui, enfin libre ! Il conduit une Lotus Seven immatriculée KAR 120 C. - La fanfare du Village joue La Marche de Radetzky de Johann Strauss père (1804-1849). Sa carrière décolle grâce à sa rencontre avec Orson Welles en jouant dans sa production de Jules César. La triste réalité a depuis longtemps rattrapé la fiction avec des politiciens passant leurs temps à rester sur les mêmes discours rasoir et à attaquer leurs opposants plutôt que de défendre leurs programmes. À partir des données du matin, Numéro 8, l'intendante aux machines, explique que l'ordinateur central a prédit ce qu'allait ensuite faire Numéro 6 de sa matinée ! Petit échange entre le Juge et l'accusé mais évidemment, il part très vite dans le non-sens… non-sens ? Pour que ce soit « vraisemblable » comme il le dit ? On voit que, comme Tilsley, le réalisateur ne semble pas à l'aise avec une telle histoire, se bornant juste à filmer l'épisode. À noter que Numéro 6 dit s'appeler Peter Smith, est-ce réellement son vrai nom ? Un pub porte son nom à Halifax, sa ville natale ! Numéro 6 saute du camion… et le voilà à… non ce n'est pas le Village, c'est bien Londres ! À la fin de la farandole, le thème du prélude se superpose au thème principal, véritable tour de force contrapuntique (art de la superposition de mélodies) de la part du compositeur. (Bonus DVD) Malgré cette terrible épreuve, McKern reconnut que – même à l'agonie – il s'était bien amusé ! Mais Anthony Skene ne donnera aucune information sur le noyé : suicide, accident, meurtre mis en scène pour que Numéro 6 trouve la radio dans sa poche ? Numéro 6 jure au Numéro 2 qu'il paiera pour ce crime. Il débarque sur la côte, monte dans un camion et arrive au milieu de Londres (superbe plan devant Marble Arch). Toutefois, elle reste divertissante par l'antagonisme de Numéro 6 et de la femme du professeur. Le Numéro 2 de Double Personnalité avait déjà mentionné l'existence du Général. En effet, la belle se dit amoureuse de Numéro 6 et veut « l'aimer à sa façon » en le tuant de manière superbe ! L’excellente Rachel Herbert s'est-elle inspirée d'une amie yougoslave (site le rôdeur) ou d'une amie polonaise (site anglais) ? Elle reviendra dans Le Prisonnier pour le rôle plus étendu de l'aimable Mrs.Butterworth dans Le retour. Ce même Numéro 2 se dispute avec le médecin au sujet de leurs méthodes différentes, discussion qui fait quand même doublon de leur dialogue initial. Nous avons donc droit à un Numéro 2 pas si fort qu'il veut paraître et prêt à toutes les audaces pour se débarrasser de son épée de Damoclès. ), ni s’il y a une justification (Why ? Son physique à la fois avantageux mais inquiétant lui a donné beaucoup de rôles d'individus peu recommandables. C'est cependant son incarnation du rôle du Numéro 2 qui lui reste attachée. Un Numéro 2 très atypique, s'emportant contre ses chefs et ne se laissant pas faire ! McGoohan marque moins que dans les précédents épisodes mais est toujours aussi bon acteur. Un huis clos d’une semaine entre le N°2 et le 6, retombé en enfance, sous l’œil du majordome. Mark Eden n'a malheureusement pas un rôle à sa hauteur : le Numéro 100 semble plutôt anodin dans l'épisode où il n'est que le serviteur de Numéro 2 mais le peu qu'il a à faire, il le fait très bien. Il a simplement lu le scénario et s'est « débrouillé avec ». Elle est à mourir de rire ! Numéro 2, en furie, tente de faire craquer Numéro 6 en le condamnant, en le culpabilisant, en niant son individualité et en cherchant à le faire accepter l'étiquette de Numéro 6. Virginia Maskell compose une jeune femme troublée et terriblement ambiguë avec un talent qui laisse pantois. Cette fin, absolument irrationnelle, ne peut donc être prise au premier degré, il faut réaliser une double lecture pour comprendre le génie sidérant de l'épisode. Un sans-faute et même plus ! La jeune femme, poussée à bout, se défenestre. Elle peut se vanter d'avoir joué dans tous les chefs-d'œuvre du petit écran anglophone (Le Saint, Destination Danger, Mission Impossible, Mannix, Randall et Hopkirk…) jusque dans les années 1990. La chatte noire est en fait une agente de Numéro 2 ! Le résultat aboutit à une des scènes les plus dures de la série, démontrant la férocité du Juge. Sa beauté froide, enveloppée dans une robe bleu clair, rayonne dans la scène, presque sans paroles, bien mise en valeur par la réalisation. La musique est plus discrète mais reste efficace, surtout lorsque des violons romantiques accompagnent, dans un décalage hilarant, les scènes entre Numéro 6 et la Reine ! Vient ensuite la musique du générique, un peu modifiée, accompagnant non la séquence traditionnelle de la démission de Numéro 6 mais une vue en contre-plongée du Village (comme dans L'Impossible Pardon). Elle se révèle plutôt bonne mais demeure classique, pas de faiblesse particulière, et quelques trouvailles (zooms rapides sur le piège de l'entrée du bunker ! Plus légèrement, il doit 96 unités au tenancier du magasin. Il est également un très bon joueur d'échecs : prédire un mat en sept coups à son adversaire demande une certaine puissance de calcul. Mais tout ça laisse rêveur : l'homme est décidément capable d'inventer tout et n'importe quoi et, malheureusement, ses « créations » se révèlent souvent à double tranchant. Le carillon de Big Ben (The Chimes of Big Ben), 5. Cela aurait-il inspiré Purdey qui adopta la même tactique (mais avec moins de succès !) Jouant de sa beauté naturelle, bien mise en valeur par son affriolant costume, elle incarne une femme droite, courageuse, imposante mais aussi sensible et chaleureuse. qu'il nous fait tellement son double rôle lui colle à la peau et il s'en tire sans problème. La tension monte toujours avec Numéro 6 qui persiste à défier le comité... Visite médicale où le médecin le déclare « apte à faire face à toute éventualité ». Réussite totale ! L'amour comme arme secrète. Le fait que ce ne soit pas McGoohan qui joue ici le rôle permet cette orientation du personnage, à mille lieues du portrait de « dur » qu'il nous avait présenté jusque-là. La salle de bal devient salle de tribunal ! Notre homme, parmi tous les autres prisonniers, est estampillé comme étant « Numéro 6 » (tout le monde au Village s'appelle par numéros). Cette scène est merveilleusement réussie car la foule applaudit dès qu'une phrase qui se veut « forte » est dite. Il a eu le courage ou le culot (pas le génie, faut pas exagérer !) Ce n'est que le chat qui vient de briser une tasse (un futur Numéro 6 lui aussi ?) Il est lui aussi un prisonnier mais, par le jeu d'échecs, il maintient son esprit en éveil et dit que cela sert à « les » défier. McKern eut beaucoup de mal à reprendre le cours de l'épisode. ) ; Homer s'exclamant I'm not a number ! Le scénario de Vincent Tilsley, on l'aura compris, est linéaire et dénué d'originalité une fois la surprise initiale passée. Et puis, c'est vraiment chanceux que le numéro six remarque qu'il manque un coup à Big Ben tout en parlant ! En tout cas, contrairement à sa prédécesseure de Liberté pour tous, elle ne veut pas employer la force, tout comme la plupart de ses confrères d'ailleurs. Son visage fermé est un contrepoint à l'hyperexpressivité du duo central. Scène étrange dont on se demande à quoi elle sert. Les autres « joueurs » ont choisi, eux, de subir et de ne pas se remettre en question alors que la deuxième chance existe : la Tour en est un excellent exemple – elle se révolte, puis, effrayée, se rétracte mais Numéro 6 l'encouragera à continuer sa voie et à tenter de s'échapper. On remarquera que ces scènes qui auraient dû provoquer la tension se voient constamment désamorcées par l'humour des situations et en premier lieu le flegme de Numéro 6 qui subit ces sinistres jeux tout en restant parfaitement maître de lui ! Les méthodes du comité sont d'une efficacité troublante : dès qu'un prisonnier commet l'erreur de vouloir prendre des velléités d'indépendance, le comité le culpabilise (voir Numéro 42 sanglotant sans discontinuer ou l'air peu assuré de ceux qui sont dans la salle d'attente) puis le contraint à un humiliant mea culpa public : le prisonnier doit dire devant tout le monde qu'il a fauté, que les dirigeants ont raison et qu'il faut les remercier de lui permettre de redevenir « social », etc. Et c'est exactement ce que veulent faire les politiciens actuels (symbolisés par le Numéro 2) qui, voulant avoir mainmise sur l'éducation et « contrôler » les jeunes, se permettent de décider du programme de l'année. Pas âme qui vive si ce n'est un chat noir qui le fixe du regard. Le verdict tombe, confirmé par la suite par deux autres preuves : nous savons définitivement qui est 6 et qui est 12 et pourtant ça ne concordait pas avec le début de la scène ! Impossible ! La saison 1 a commencé en septembre 1967 et s'est terminé en février 1968. Puis le superviseur lui-même après que Numéro 6 a envoyé un message signé d'un villageois mort depuis un mois ! L'IMPOSSIBLE PARDON (DO NOT FORSAKE ME, OH MY DARLING). Digne d'Hitchcock, la caméra de Pat Jackson donne une tension fantastique et le plan final, plan d'ensemble très large avec un Numéro 2 seul dans une immense salle vide, couronne impeccablement un travail exemplaire. S’il était aussi simple de vaincre un numéro 2– il y eut de moins redoutables que celui-ci -, on se demande pourquoi le 6 est toujours en cage ! La joyeuse salutation de Numéro 2, enfin révélé, apparaît donc terriblement décalée ! Infos supplémentaires : La réplique culte du Prisonnier, la salutation cordiale Be seeing you ! Détail : il a une nouvelle domestique (faut dire qu'il n'a pas été très gentil avec la précédente !). Il joue ensuite dans plusieurs chefs-d'œuvre comme Pour qui sonne le glas avec Gary Cooper, Femme aimée est toujours jolie et Quand le jour viendra avec Bette Davis… et le Jeanne d'Arc (1948) avec Ingrid Bergman. Le Rôdeur bien sûr !! Â. Numéro 6 se trouve dans des situations bien plus extrêmes et la tension est bien plus présente (surtout le piège de la trappe au suspense réellement hitchcockien) et ce ne sont pas les commentaires légers de la fille entre chaque piège qui vont relâcher la pression ! L'épisode commence non par le générique mais par un prélude de trois minutes constitué de flash-backs issus de l'épisode Il était une fois dont il est la suite directe. La Big Question sera le leitmotiv de la série: 'Why did you resign?’. Disponibilités inconnues A propos de Sanctuary. Car le Général, piégé par Numéro 6, ne peut répondre, lui l'omniscient, à une simple question qu'il lui pose. 13. Ensuite, nous voyons que nous avons affaire à un adversaire d'une grande intelligence. Les images, la réalité, disent l'inverse de la chanson, hélas, utopique ! Evidemment, les acteurs couronnent cet épisode hors normes : Patrick McGoohan s'autoparodie en agent secret, montrant qu'il est capable de jouer la comédie avec délices. [Nous sommes tous des pions !]. Le Prisonnier est une série d'espionnage-science-fiction allégorique et psychologique britannique. Le 6 est invité à voir le Numéro 1 par le Superviseur : un des plus gros cliffhangers de séries, supposé annoncer une seconde saison ! Les seconds rôles sont très bons : Martin Miller joue l'horloger buté et irascible avec conviction. Sa dernière apparition remonte à 1982. Cela pourrait avoir une dimension Christique (le Christ étant un Maître mais qui sert ses disciples) si elle ne se révélait pas ici aussi diabolique. D’ailleurs, l’assemblée de ‘brainwashed imbeciles’ me fait penser à une convention du PS ! L'introduction est très déconcertante car elle met en scène un nouveau Numéro 2 qui s'avère être celui du Carillon de Big Ben, mais il est cette fois moins débonnaire et plus préoccupé. Puisque la partie commence par une ouverture dite « viennoise » (déplacement au 2e coup blanc du Cavalier côté Dame) qui devient une partie « italienne » (déplacement des fous côté Roi sur la colonne c) des quatre cavaliers (à cause du déploiement des quatre cavaliers comme son nom l'indique). Et le bénéfice qu'en retirerait le Village si le plan réussissait serait assez minime ! Comme le Numéro 2 l'explique au début, le titre de l'épisode se rapporte à un poème de Goethe. (ce qui fit qu'on interpréta parfois et sans doute à raison la série comme anti-communiste, il faut dire que nous étions en pleine Guerre Froide en 1967 ! Surtout qu'il s'agit ici de la plus grande victoire de Numéro 6 dans toute la série : victoire totale et écrasante, sans contestation. Il était une fois ira encore plus loin, car McGoohan et McKern frôlèrent de peu la schizophrénie. La dernière scène où sa folie devient hystérie, colère, larmes ensemble mêlées est d'une sauvage beauté en même temps qu'un rare numéro d'acteur à la télévision (écoutez par exemple sa voix qui monte dans le suraigu, glaçant !). Tout est dans ses regards, ses manières. Même si c'est une clé de la série, le dernier plan nous offre une révélation tout aussi inattendue si ce n'est plus !Acteurs/Actrices :Kenneth Griffith (1921-2006) est un comédien complet : il commence très tôt le théâtre (à 16 ans !) Wenda Ventham n'apparaît que peu mais interprète excellemment l'intendante au rapport : cette blonde froide (avec son costume bleu qui en rajoute sur cet effet) consciencieuse et maniaque de la précision, est un plus bienvenu pour l'épisode ! Ce rôle dans cet épisode est un de ses derniers. Après avoir été emprisonnés si longtemps, ils sont si euphoriques qu'il se comportent comme des gamins ne tenant plus en place ! Pire, comment Numéro 2 pouvait-il prévoir que Numéro 6 arriverait sain et sauf à Londres (rien ne supposait qu'il survivrait au voyage) et cela, la veille de son anniversaire ! Vient ensuite la vie active : Après s'être rasé (signe que Numéro 6 est désormais un homme), il cherche un travail dans une banque et passe un entretien d'embauche qui est en fait celui qu'il a eu en postulant dans les services secrets. L'œuvre initiale est tout simplement dénaturée. Le professeur n'a pas les mains libres et l'assistance médicale le drogue régulièrement pour étouffer ses velléités de révolte (comme sa fuite à la plage au début de l'épisode). Pendant ce temps, Numéro 2 espionne la partie et déclare que bien que protégé par la Reine, Numéro 6 n'est qu'un pion qui pourra sauter à tout moment. La série est à voir en VO : le numéro 58 (en fait numéro 2) parle un langage étrange dans la VO mais passe pour une demeurée dans la VF. La scène culte de l'échiquier géant, souvent rejouée à Portmeirion et symbole du Village où toutes les pièces (donc les habitants) ne sont que des pions, résume la série à elle seule. Numéro 6 ne voulant pas rentrer dans le moule du Village se met donc à l'écart ce qui est mal perçu par le « comité » (social). (27'54). On ne sait jamais pourquoi le village était désert (un rêve du N°6 ? A noter que 'l'action des rêves' est censée se passer à Paris d'où la DS – symbole tricolore de l’époque - et les répliques en français d'Eglantine ! Il s'agit d'un épisode de la saison 9 : Un coup de pied aux cultes. Les principales guest stars sont deux acteurs qu’on retrouvera dans, A part l’introduction, la séquence des anticipations des activités journalières est cocasse - on y reconnaît de suite le peintre à sa diction (c’est Charles Lloyd Pack de la, Il ne reste que le message et la présence d’Angela Browne que le Prisonnier préfère en robe plutôt qu’en pantalon (il a bien raison). Il avait déjà joué dans la série le rôle du manager dans L'Arrivée et une courte apparition au début du Carillon de Big Ben. Il est reconnu pour être un des meilleurs comédiens anglais à ce jour. Cependant, cet épisode est la dernière défaite de Numéro 6. Encore une pointe de McGoohan contre le « progrès » dangereux de notre monde qui rend possible la prolifération des armes nucléaires ? Cependant, la thèse originelle de Patrick McGoohan est aujourd'hui la plus répandue car elle est celle qui correspond le mieux à l'atmosphère de la série, ce qui ne signifie pas que les autres interprétations sont fausses, chacun peut voir ce qu'il veut en Numéro 1, finalement miroir de notre âme…. Petite facilité scénaristique qui heureusement n'enlève rien au récit.) Un des scenarii les plus loufoques jamais écrit pour la télévision dans la lignée d'un Caméra meurtre ou d'un Clowneries. Pour couronner le tout, l’épisode est exclusivement tourné en studio avec parfois des ‘backdrops’ (décors peints) et quelques rares inserts de Portmeirion. Et si l'assemblée était le symbole de toutes nos facettes intérieures ? Malgré le titre évoquant le doux univers de l'enfance, cet épisode est un vrai cauchemar éveillé qui, s'il prend un peu de temps à démarrer, ne lâche plus le téléspectateur dès que le duel commence. Pour parachever le tout : il était évident que Numéro 6 allait comprendre toute la machination et en avertisse directement la victime. Sa mort tragique dans la série fut une des scènes les plus marquantes jamais tournées et donna lieu à la création d'un arrêt de tram sur les lieux ! Méditons ses paroles et prenons notre liberté ! Côté acteurs, on n'a pas à se plaindre non plus : McGoohan se montre plus glacial, plus tranchant, moins sympathique et ce nouvel éclairage, plus sombre, de son personnage lui sied tout à fait, rappelant parfois le John Drake de Destination Danger qu'il avait incarné auparavant. Elle fut pressentie pour succéder à Diana Rigg comme partenaire de John Steed dans Les Avengers, rôle qui finalement échut à Linda Thorson. Il a un remède de choc contre les poisons : un cocktail de cognac, whisky, vodka, alcool de prunes, Tia Maria, Cointreau et Grand Marnier ! Son rôle de Numéro 2 est un de ses plus connus. Les acteurs et doubleurs, ainsi que l'équipe technique référencée sur cet épisode. Première et dernière fois que Numéro 6 embrasse une femme (sa fiancée) mais c'est Stock et non McGoohan qui, évidemment, donne le baiser.
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le prisonnier episode 17 complet 2021